Epreuve de vie : Changer de regard

Arrivé à un carrefour de votre vie ou faisant face à une grosse épreuve, vous avez cherché sans doute le « pourquoi », le « comment » de ce qui vous entoure ou de ce que vous faîtes. Il y a une soif de savoir, de compréhension. Le savoir apporterait-il la paix ? ou le contrôle ?

Cette recherche de compréhension a t-elle une fin ?

Comment changer de regard ? Pourquoi arrêter de chercher à comprendre ?

Voici 2 expressions qui j’espère vous aiderons en ce sens :

le « Chat dans la boîte » et Y a ce qu’il y a

Le chat dans la boîte : le chat de Shrodinger

Le but n’est pas de comprendre l’expérience du chat dans la boîte, ni de la connaître. C’est de l’utiliser comme tremplin à autre chose :

On imagine une boîte. Dans cette boîte, un chat et un mécanisme de poison qui tue le chat s’il se déclenche par réaction à un phénomène X.

A l’extérieur de la boîte, un observateur. Le scientifique. Qui veut voir l’expérience de déclenchement du phénomène X.

Le résultat de l’expérience c’est : la vie et/ou la mort du chat.

La boîte est fermée. Pour constater la vie et/ou mort du chat, il faut l’ouvrir.

Lorsque la boîte est fermée : l’hypothèse est que le chat peut être vivant et mort. Lorsque le scientifique ouvre la boîte : il choisit ce qu’il veut voir : le chat mort ou vivant. Donc, il influence l’état du chat. Partons de là.

Lorsque l’on veut comprendre :

on veut voir la boîte et dire dans quel état est le chat.

On choisit ce que l’on va voir, et on va le rendre réel.

N’oublions pas que nos pensées ont une influence sur la matière.

En outre, le regard de l’observateur est porté uniquement sur la boîte, le chat et le dispositif.

Ce qui veut dire que :

tout ce qu’il y a en dehors

de la boîte, du chat et du dispositif,

qui a également une influence sur l’expérience,

n’est pour l’instant pas à la portée de l’observateur.

Qu’elle soit sensorielle, intellectuelle, cognitive, consciente… Donc non seulement l’observateur/scientifique va INDUIRE ce qu’il VEUT VOIR et le RENDRE REEL, tangible, dans la matière… mais il va également RESTREINDRE son champ de vision ou de conscience.

Car si vous voulez voir le chat vivant ou mort,

il prendra de l’ampleur,

deviendra REEL pour vous et les autres.

Et vous rendra aveugle

sur toutes les autres choses 

qui pouvaient être présentes ou possibles.

Alors gardons en mémoire que nous sommes réduits à ce que nous pouvons voir et ce que nous cherchons à voir à cet instant T.

Ce qui nous amène à la 2ème expression…

Y a ce qu’il y a

Au jour J,

à l’instant T,

vous êtes ce que vous êtes.

Les personnes en face sont ce qu’elles sont.

Vous l’observez sans bien ni mal. Et sans attentes.

Y a ce qu’il y a.

Demain vous serez différent. De même pour les autres. Car tout bouge, tout se transforme, en permanence.

Vous n’êtes pas ce que vous deviendrez.
Mais,
vous pensez ce que vous deviendrez.

Bouddha

La vision et la conscience que vous avez aujourd’hui de vous et des autres est partielle.

Et c’est ok.

Y a ce qu’il y a.

Et vous faites avec ce qu’il y a, du mieux que vous pouvez.

Sentez-vous comme cette phrase simple apaise vos émotions et votre mental ?

Vous vivez l’instant présent, vous accordant à vous et aux autres, la possibilité d’évoluer, de changer, de vous surprendre, sans trajectoires ou lignes pré-déterminées.

Car vous prenez conscience que vous ne pouvez voir pour l’instant que la boîte (mais pas le chat mort et vivant) ni ce qu’il y a autour, que ce soit dans le temps ou l’espace.

Ce qui vous amène à être au-delà : sans restrictions, étiquettes, définitions, et à avoir conscience de votre capacité à cet instant T qui continuera d’évoluer chaque jour, d’éclore, de grandir.

L’avenir vous apportera la prise de conscience et le changement au moment où toutes les conditions seront réunies.

Rappelez vous :

Les circonstances premières sont INTERNES.
Les circonstances secondaires sont EXTERNES.

Enseignement du Tao

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